Ne cherchez pas le centre-bourg de Saint Léger de Montbrun, vous ne le trouverez pas !
La commune est composée de 8 "villages" : Vrères, Orbé, Puyravault, Daymé, Chenne, Meulle, Tillé et Rigny, dont aucun ne s'appelle Saint Léger de Montbrun. Ce sont des villages dans le sens où ils regroupent des dizaines d'habitations.
La commune est aussi parsemée de petits lieux-dits : La Verrerie (également appelée La Butte), Lavaux-Fourche, Le Gripaux, La Croix Blanche, Saint Léonard, Beauvais… Au lieu-dit Saint Léger de Montbrun ne se trouvent que l'église et le cimetière.
Mentionnée pour la première fois en 994 sous le nom de Mons Monbrini, la paroisse devint Saint Léger de Montbrun en 1340. Elle correspond alors à l’église de St Léger située sur la butte de Montbrun, dominant la plaine thouarsaise et la Vallée de la Dive non loin.
Du haut de ses 120m, la butte appelée « le Petit Peu » est visible de fort loin. Isolée, l’église paroissiale perchée à son sommet, combine sans faute de goût l'art roman du XIIe siècle et l'art gothique. Elle vaut le détour surtout par son clocher médiéval tandis que la nef, à l’exception du chœur, a été refaite au XVIIIè siècle, après avoir été incendié par les protestants durant les guerres de religion.
Des reliques du saint Léger sont conservées à Montbrun. Elles y sont spécialement vénérées lors du pèlerinage annuel de septembre. Une antique cloche provenant de l’église, l’une des plus anciennes des Deux-Sèvres, fut découverte en 1887 en labourant d’anciens marais. C'est sur un des flancs de la butte que nous trouvons la "fontaine de Chenne", "le bassin sulfureux" avec ses sources reconnues dès 1681. En 1787, à Vrères, un archevêque et l'évêque de Tours vinrent en cure et se trouvèrent guéris de la maladie cutanée qui les faisait souffrir.
La butte de St Léger a inspiré de nombreux écrits, dont les premiers remontent à 994 : "Mont du Diable", oratoire construit par Léger, abbé de St Maixent, "Grange des Templiers" où saint Louis, en partant en guerre contre les Anglais, fit un arrêt en 1242 pour prier, église incendiée en 1568 par les protestants.
Majestueusement le paysage se déploie sur la plaine Thouarsaise, la vallée de la Dive à l’est, le parc de Oiron et les bois de Rigny au sud-est, ainsi que sur la butte de Tourtenay au nord dont le flanc porte l’église paroissiale de Saint Martin de Mâcon.
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