St Jacques de Thouars - Le Coteau des Petits Sablons
Le long des rivières thouarsaises, les paysages sont surprenants. Coteaux escarpés et prairies alluviales présentent une biodiversité remarquable donnant lieu à une protection des sites. Ces derniers nommés « Espaces Naturels Sensibles » (ENS), constituent un réseau de sites patrimoniaux, créé par le Conseil départemental des Deux-Sèvres. Gérés avec des moyens adaptés et ouverts au public, ces sites préservent des paysages et des milieux remarquables ainsi que des espèces emblématiques.
Sur le versant droit de la vallée du Thouet, le Coteau des Petits Sablons couvre près de cinq hectares. Il montre le même type de milieux que dans la vallée du Pressoir (affleurements rocheux, pelouses sèches) pour le plus grand plaisir du troupeau de chèvres poitevines qui y stationne.
Il abrite également une végétation exhubérante : vipérines, sedums, herbe à robert, petite oseille, ou encore le cabaret des oiseaux : fleur dont les feuilles ont la particularité de retenir l’eau de pluie, appréciée des oiseaux qui viennent s’y abreuver.
Ce site offre une diversité d’habitats pour l’avifaune, notamment pour des espèces à forts enjeux de conservation comme la Pie-grièche écorcheur, le Bruant jaune et le Gobemouche gris.
Souvenir d'une plage - Mythologie d'un possible littoral Nous vous en parlions dans un précédent post => https://bit.ly/3mRxZKp, ce parcours artistique évoque à travers 3 œuvres la passé maritime de Thouars avec pour repère le phare des Sablons.
Un alignement de blocs de calcaire, de granite rose et de diorite bleue, matérialise la limite entre la couverture sédimentaire et le socle granitique du coteau. Sur cette ligne s’élève un phare, fait de chêne et de douglas brûlé, balisant ainsi un possible littoral. Au bord du coteau, une terrasse de pierres éruptives, invite à la contemplation de la Vallée du Thouet, du méandre de la rivière et de l’éperon rocheux de Thouars où a été édifié le château des Ducs de la Trémoïlle et sa chapelle Notre Dame. Oeuvre de l'artiste Corène Caubel.
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