#Idéesortie39
Mauzé Thouarsais - La randonnée des deux rivières
Un peu d’effort pour un grand réconfort… Prendre un bon bol d’air pur !
Enfilez vos chaussures de marche, c’est parti !!
Aujourd’hui, nous vous donnons rendez-vous à Mauzé-Thouarsais, et plus précisément à Soulbrois.
L’appellation "entre deux rivières" traduit parfaitement la double nature de la contrée.
A l’approche du Thouet que rejoint l’Argenton la houle familière des haies s’éclipse devant la plaine, alors que du côté de l’Argenton le Bocage Bressuirais pousse son avantage.
Avant d’arpenter ce sentier de randonnée, admirez les paysages environnants bordés de nombreux bois qui encerclent les hameaux alentours.
Après avoir traversé le bourg de Soulbrois, arrêtez-vous quelques instants devant une imposante croix de carrefour, érigée en pierre de granit.
Elle témoigne de la ferveur des générations passées : autrefois, on se signait à chaque carrefour. Jusqu’à une époque toute récente, on déposait à leur pied une petite croix de bois à chaque enterrement qui passait.
Passez à travers le bois des Vallées, en prenant garde au chemin emprunté parfois glissant !!
Filer jusqu’à un carrefour proche de la D 759 et admirez une croix hosannière. C’est autour de ces croix qu’on s’assemblait, le jour des Rameaux pour chanter l’Hosanna et y déposer du buis béni.
Le patois des Deux Sèvres désigne le buis par le mot hosanne.
Poursuivez votre chemin et traversez prudemment la D158. Profitez-en pour admirez un autre bois, situé aux Varannes. Continuez jusqu’à la D159, en passant par le bois des vergers.
Ici les paysages deviennent alors bocagers, bosquets de chênes alternent avec parcelles agricoles encloses de haies buissonnantes, et annoncent ainsi le Bocage Bressuirais.
Au premier carrefour l’itinéraire vire à droite.
Un chemin accède aux modestes hauteurs qui dominent l’Argenton. D’ici vous aurez un point de vue incontournable sur la rivière.
Dominant la vallée, l’abbaye bénédictine de Chambon était l’une des plus importantes du Thouarsais. Fondée au XIIIe siècle par Aimery VII vicomte de Thouars, la communauté s’est enrichie avec ses nombreuses terres et métairies sises sur les communes alentour. En 1689 le monastère a connu son apogée. Trois fois par semaine les moines distribuèrent du pain aux pauvres et chaque année des dons étaient faits aux bonnes œuvres. Les guerres de religion sonnèrent l’ère du déclin. De nos jours il ne reste qu’un beau pavillon carré accolé à deux tours rondes et la partie basse octogonale d’un clocher pourvu d’un toit.
A quelques pas de là, vous longerez le pont de Preuil.
Cet ouvrage daté du XIIe fut construit sur l’emplacement d’un gué, lieu de passage du Chemin de Saint Hilaire et de la voie Thouars Vihiers. Six arches en ogive séparées par des éperons défient les crues.
Non loin, se situe le château du même nom. C’est une construction du début du XIXe siècle de style classique, pourvu de larges baies et d’une toiture à la Mansart. Le Preuil possède en outre un pigeonnier et de belles dépendances.
Sur le chemin du retour, restez sur vos gardes vous allez devoir traverser à nouveau plusieurs routes départementales.
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